La Foodtech : un cocktail d’opportunités agrémenté d’une compétitivité épicée
« Mais la Foodtech, c’est quoi déjà ? »
Si le terme ne vous évoque pas grand-chose, vous en êtes peut-être déjà adepte sans le savoir. La Foodtech, c’est quand les nouvelles technologies se mettent au service de la gastronomie ou plus largement de l’alimentation. Des logiciels et structures informatiques sont alors créés pour numériser et optimiser l’activité de restauration. Par exemple, La Fourchette se présente sous la forme d’une application est permet aux restaurants de gagner en visibilité sur internet et ainsi de gagner des clients. Mais ce n’est pas tout : ce type d’application permet également aux restaurants de mieux gérer leurs réservations: gain de temps et service actif 24h/24. Enfin, toutes ces applications ont pour ambition de d’aider à fidéliser les clients. Néanmoins, les problèmes régulièrement rencontrés par les clients peuvent vite entraîner l’effet inverse. La foodtech regroupe aussi bien les professionnels que les particuliers mais s’étend sur plusieurs segments, nous n’en retenons que les six principaux selon l’étude Xerfi : livraison à domicile, restauration virtuelle, restauration collaborative, livraison de kits prêts à cuisiner, réservation de restaurants et mise en relation avec les producteurs.
Ce sont les start-ups qui mènent la danse dans ce domaine, prônant des valeurs sociales et environnementales claires. Ce marché évolue très rapidement, si bien que d’un mois à l’autre les statistiques sont totalement bouleversées. Lorsque le marché s’essoufflait déjà aux Etats-Unis courant 2016, il connaissait un boom en Europe et notamment dans notre fameux pays tricolore. En effet, les clients français et européens s’intéressent plus à l’opportunité gastronomique qu’au gain de temps-même s’il reste un argument de taille-que propose la foodtech. L’offre y est déjà assez variée, de la classique livraison au restaurant totalement numérique en passant par les box.
Plusieurs facteurs sont responsables du développement rapide du digital dans notre assiette. Plus concrètement, c’est surtout sur un système de valeurs que repose la croissance rapide et le succès fulgurant mais fragile de ces start-ups.
D’abord, un commerce plus juste pour les producteurs : des réseaux de communauté s’appuyant sur la vente directe tels que La Ruche qui dit Oui ou Honly (vente directe de miels authentiques) qui soutiennent l’agriculture et les artisans locaux. Du côté des restaurateurs, des nouvelles façons de réserver se sont développées Foodora, Deliveroo ou Just Eat qui ont axé leurs stratégies sur les livraisons de repas.
Ensuite, si les start-ups continuent de fleurir, c’est bien qu’elles répondent à un besoin de marché. Les consommateurs sont d’abord à la recherche de proximité et de praticité : le fondement de l’économie à la demande. Les Nouveaux Fromagers, par exemple, proposent un abonnement qui permet de recevoir des produits d’exception directement chez soi.
Enfin, les français restent des amateurs de bonne nourriture, désireux de découvrir de nouvelles saveurs. De plus en plus demandeur de consommer sain, bio et vert, plus sain avec plus de contrôle sur la chaîne de sécurité alimentaire.
Dans ce marché en expansion où la bataille fait rage, le challenge est donc à l’originalité pour les start-ups. Ainsi, celles-ci misent sur la différenciation de service plutôt que le nombre de restaurants partenaires. Avekapeti, par exemple, innove dans sa manière de considérer les pauses déjeuner au bureau. Elle se développe en tant que première cantine collaborative en ligne. Les petits plats fait maison se bousculent à la porte de votre bureau pour vous transporter lors d’une escapade culinaire sur le temps du midi.
Quels seront les nouveaux acteurs de la Foodtech de demain, toujours plus innovants ? Affaire à suivre… 😉